• L'hygiène du Doudou

    Quand et comment laver le doudou ? C’est à vous de décider.  Certains pédiatres sont contre un lavage trop fréquent car les odeurs du doudou participent à la construction affective de votre enfants. Pourtant vous ne pouvez pas non plus le laisser  machonner et emmener partout  un nid pour les microbes, les bactéries, les acariens et la poussière.

    Comment laver le doudou ?

    S’il est lavable en machine la partie est presque gagnée.  Vous ne pouvez pas le laver à des températures suffisament chaudes pour détruire toutes les bactéries. Cependant vous pouvez ajouter un désinfectant pour linge, qui se place généralement dans le compartiment adoucissant de la machine. Le lavage sera alors plus efficace même à 30°C ou 40°C. Veillez tout de même à utiliser des désinfectants hyppoallergéniques adaptés à la peau sensible des bébés.

    Que le lavage soit à la main ou en machine l’essorage et le séchage doivent être optimals pour éviter que le doudou ne moisisse de l’intérieur.

    L’idée selon laquelle mettre un doudou plusieurs heures au congélateur tue les bactéries est fausse. Vos n’éliminez ainsi que les acariens, sans que celà suffise à le nettoyer.

    Si votre enfant ne veut pas se séparer de son doudou, Vous pouvez le faire participer au lavage. Il sera surement très content de « donner le bain » à son nounours préféré.

     

  • Bonjour, Je m’appelle « Doudou »,

    Ce pseudo ils me l’ont attribué car je suis généralement tout-doux. Les anglais m’appellent « blankie »  et les psychologues « objet transitionnel » (D.Winnicott). Les adultes me voient parfois comme un simple bout de tissu sale et interchangeable, mais non !… Je suis plus important que ça. Je suis une peluche, un morceau de tissu, une couverture, une tétine. Je suis le premier objet que l’enfant , entre 4 et 12 mois, s’approprie. Il aime me serrer contre lui, me dorloter, me suçoter. C’est lui qui m’adopte, je suis le premier choix de sa vie et j’en suis fier.

    Au yeux de l’enfant je suis précieux, unique, irremplacable. Je me situe à l’intervalle entre lui et l’extérieur, à l’intermédiaire entre le réel et l’imaginaire, la présence et l’absence, la sécurité et l’aventure. Je suis comme un « pont » entre le connu ( ses parents, sa maison) et l’inconnu ( la crèche,etc…). J’ai une odeur particulière, son odeur. Je l’apaise, le rassure.  Je lui permet de mieux vivre et gérer les séparations entre lui et ses parents, d’accepter l’absence. Je le réconforte et lui donne la force pour affronter les situations nouvelles. Un jour… je serais informe et tout décousu, il me délaissera. Alors j’aurai rempli mon rôle. Il se sentira prêt à affronter seul les petits soucis et angoisses et à aller vers l’autonomie.

     

    Tous les enfants n’ont pas besoin de moi ou plutôt, ils n’ont pas tous besoin d’un objet palpable, visible. chez certains petits, je suis remplacé par un geste répété comme une caresse dans les cheveux, le fait de sucer son pouce ou toute autre chose perceptible comme un gazouillis, une odeur, une mélodie. J’espère que vous me regardez autrement et que vous prendrez soin de la place que j’occupe !

    Le doudou


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